Dés qu’on a commencé à me parler du TPE, j’ai pensé à Joseph Cattan et à Timothy Aknine. Il s’agissait en effet de deux personnes qui s’appréciaient entre elles tout autant que je les appréciais, et je connaissais également leurs grandes capacités respectives, et leur sens du travail bien fait, qui me semblait nécessaire à un projet d’une telle envergure. C’est ainsi que nous nous sommes mis ensemble d’un commun accord, et nous avons commencé presque immédiatement à essayer de choisir un sujet. Je dis « essayer », parce que ce ne fut pas simple, et parce que les discussions furent pour le moins houleuses. Il est vrai qu’au départ nous nous étions mis d’accord sue la schizophrénie, mais cela ne dura pas longtemps : Timothy voulait un sujet « concret », et moi un sujet plutôt « mystérieux ». C’est pourquoi nous avons eu du mal à se décider. Après des dizaines de propositions, et notamment après avoir hésité sur le sommeil ou encore sur l’absinthe, nous avons tout de même fini par choisir le vin, qui satisfaisait tout le monde. En effet, le vin était pour nous un sujet riche, très évocateur, plein de poésie, mais aussi une boisson que nous fréquentions beaucoup à travers notre tradition juive. Il rentrait parfaitement dans le thème général de « santé et bien-être’, puisqu’on éprouve généralement du bien-être et qu’on influe sur notre santé en buvant du vin. Ce sujet nous permettait aussi de l’étudier à la fois dans sa partie scientifique et médicinale, et à la fois dans sa partie culturelle et artistique. En effet, le vin est un sujet de débat acharné pour les médecins, et dans de nombreuses cultures et forme d’art, il possède une dimension qui va bien au delà de la simple boisson. Bref, le vin nous plaisait, nous plaisions au vin, c’est pourquoi nous avons fait ce tpe avec lui.
Nous en sommes ensuite venu à la problématique. Nous en voulions une qui nous permettait de traiter le sujet d’un regard le plus complet possible. Après avoir pensé à des problématiques se concentrant sur l’aspect divin ou festif du vin, nous avons décidé de prendre « que se passe-t-il quand je bois du vin ? », question qui sous-entendait de nombreuses interrogations : que se passe-t-il si l’on boit modérément ? avec excès ? Et si je bois du rouge ? du blanc ? Quels effets peuvent me procurer le vin, à court terme ? à long terme ? A quel conséquences sur ma personne dois-je associer le vin ? etc…. Cette problématique était donc la meilleure, parce qu’elle était la plus complète.
Le plan, après avoir formulé la problématique, allait de soi : pour être sûr de parler de tous les effets du vin sur notre personne, il suffisait d’étudier le sujet de façon systèmatique, c’est-à-dire organe par organe. Et comme il y avait l’aspect médical et l’aspect artistique à traiter, nous avons mis pour chaque organe une partie science, et une partie art. Evidemment, nous n’avons sélectionné que les organes les plus importants. Il ne nous restait ensuite qu’à nous départager le plan, en prenant en compte l’introduction et la conclusion, ce que nous avons fait facilement, le total des parties étant divisible par trois. Quand à la forme finale de notre TPE, nous étions tous les trois sur la même longueur d’onde : nous voulions un site internet, d’autant que Timothy était (et est toujours d’ailleurs !) très doué en informatique.
De mon côté, il faut dire que le TPE s’est déroulé en deux parties : avant janvier et après janvier ! Avant, j’abordais le TPE avec des idées vagues, sans me presser. Après, je me suis rendu compte du peu de temps qui nous restait, et j’ai vu soudain notre projet d’un regard plus précis. Je me suis rendu compte, grâce à cela, à quel point le temps passe vite : j’ai eu l’impression que les sept mois de de l’élaboration du TPE se raccourcissaient en un seul mois ! Je me suis donc sérieusement mis à la tâche à partir de janvier, et c’est ainsi que, petit à petit, j’ai écrit l’ensemble de mes parties. Curieusement, plus je me rapprochai de l’échéance, plus j’augmentais ma production…Quand sont arrivé les dernières semaines, j’ai décidé de tout remettre en forme, étant assez perfectionniste de nature. J’ai donc ajouté des images, réécrit certains passages (j’ai usé de la gentillesse de Joseph en lui demandant si mes textes lui plaisaient), et, avec l’aide de Timothy, ai même mis au point quelques subtilités informatiques…
Allant de recherche en recherche, j’ai trouvé notre sujet de plus en plus intéressant. Je me suis énormément renseigné d’un peu partout pour être sûr de ne pas dire de bêtises dans l’aspect médical; je voulais à chaque fois comprendre à fond mon sujet, et, même si certaines recherches se révélèrent frustrantes parce qu’infructueuses, j’ai fini par savoir tout ce que je voulais. Dans l’aspect culturel, j’ai aussi énormément fouillé un peu partout, dans l’espoir de dénicher les perles rares. J’ai aussi passé beaucoup de temps dans l’analyse des textes et sur vocabulaire utilisé : il fallait être à la fois clair et concis ! Je me suis principalement informé d’internet, notamment sur des sites comme chateaudesmauves.fr , ou encore lecerveau.mcgill.ca, mais aussi Wikipédia, Santé et médecine, Deezer, Youtube…J’ai également tiré des informations du rendez-vous avec l’œnologue Patrice Aignan-Lassagne. Au final, j’ai beaucoup appris en culture générale, j’ai aussi éprouvé ma persévérance, et mon endurance de travail (les heures auxquelles je me couchait le soir me faisaient souvent bailler de remords le matin), et j’ai ressenti le plaisir de découvrir, le plaisir de la curiosité sans cesse affamée de nouveaux horizons. Mais ce dont je suis très fier, c’est la solidarité que notre groupe n’a pas cessé de se manifester. Nous ne nous sommes jamais vexé, blessé ou accusé l’un l’autre, et la confiance que nous nous portions réciproquement ne fut jamais brisée.
En définitive, ce TPE m’a apporté beaucoup d’expérience, et j’ai découvert que j’aimais beaucoup la recherche. Je suis heureux du travail d’équipe qui a été fourni, et je remercie chacun de mes collègues, Timothy et Joseph, d’avoir oeuvré et de s’être investi comme il l’ont fait. Je suis grandement satisfait de ce projet que nous avons mené, et, bien évidemment…je ne boirai plus jamais un verre de vin de la même façon !