Les effets du vin sur la peau dans la science

I. Du verre à ma peau, des effets quasi-immédiat !

A. Pourquoi a t-on les joues rouges quand on boit du vin ?

     Cette réaction est un effet commun à la plupart des alcools. Pendant de nombreuses années on se demandait d’où venait cette réaction de la peau du visage. Des hypothèses donnaient pour raison, soit une consommation irrégulière des consommateurs, ou au contraire sa trop forte consommation. La véritable raison ne se trouve en vérité pas si loin. L’explication nous est venue d’Asie et plus précisément de Corée du Sud où deux universités ont étudié cette réaction.Erythro-couperose
Cette étude consistait à faire un lien entre le risque d’hypertension artérielle chez 1763 hommes, avec la consommation d’alcool et le teint de la peau. Parmi ces 1753 hommes, tous avec des problèmes cardiaques, 288 ce sont révélés comme non buveurs, et 1475 comme buveurs. Dans ces 1475 personnes, 948, ont eu des rougeurs au visage avec la consommation d’alcool. Les chercheurs ont pris en compte la pression artérielle, les traitements médicamenteux, l’âge, l’IMC, le tour de taille, le tabagisme, l’exercice et la consommation d’eau. L’analyse constate que :

- 35,7 % des hommes ont une réaction de rougeur du visage à l’alcool.

  • dans ce cas, le risque d’hypertension artérielle augmente dès une consommation de 4 verres d’alcool par semaine, et il est alors multiplié par deux, et par plus de deux si la consommation va jusqu’à plus de huit verres par semaine.

- Chez les buveurs sans réaction de rougeur, le risque d’hypertension artérielle augmente (seulement !) à partir de 8 verres par semaine.

Globalement, le risque d’hypertension artérielle est moindre chez les buveurs sans réaction que chez les buveurs « aux joues rouges ». Ainsi, pour une consommation de 4 à 8 verres par semaine, alors que le risque d’hypertension artérielle est multiplié par 2 chez les derniers, il n’est pas augmenté chez les premiers.

B. Des réactions cutanées

     Certaines personnes voient apparaître sur leur corps, (front, joue, ventre …), des plaques rouges de boutons, qui provoquent des démangeaisons très désagréables. Cette réaction est en fait due à une allergie à l’alcool. Elle se révèle souvent quelques minutes après la consommation, avec des démangeaisons et des  éruptions cutanées douloureuses.
L’alcool est en soi une substance toxique et est capable d’empoisonner le corps, mais le système digestif le transforme grâce à des enzymes en molécules plus simples, mais surtout non-toxiques et utiles pour l’organisme. Or, quand cette enzyme, l’aldéhyde déshydrogénase, n’est pas fabriquée par le système digestif, alors le corps ne supporte plus l’alcool, et en devient allergique.

II. Des conséquences à long terme.

A. L’Ictère

     Lors de la consommation du vin, celui-ci traverse l’organisme pour arriver au foie. Dans le foie il y est décomposé. Mais à forte dose, le foie ne peut plus dégrader cet alcool présent dans le vin, les cellules hépatiques sont atteintes, et il est atteint d’une cyrose, (voir le vin et le foie). Cette hépatite, causant un dérèglement sur la bile du foie, a un impact direct sur la peau. Celle-ci devient peu à peu jaune, et est atteinte d’une Ictère plus communément appelé la jaunisse. La jaunisse elle-même n’est douloureuse que si la bilirubine atteint des concentrations très élevées.

B.  Impact sur le visage

Comme dit précédemment, le vin peut provoquer des rougeurs, sur le visage, mais à forte consommation ainsi qu’a long terme, le visage peut devenir « violet » continuellement, sans forcement avoir bu dans les instants précédents. L’alcool étant très mauvais pour la peau du visage, il modifie les petits capillaires cutanés qui se dilatent, ainsi cette dilatation à force d’être répétée à de multiples reprises, les capillaires cutanés sont donc agrandis à jamais.
Ensuite surviennent des boutons rouges, plus ou moins pustuleux sur un fond violacé, forme extrême de la rosacée et en dernier lieu le nez peut se déformer pour aboutir au rhinophyma  (deformation très prononcée du nez, apparition de gros boutons).

C. Des signes de vieillesses

     Dans le vin il existe une certaine contradiction. En effet, le vin est composé d’alcool, et  lorsqu’on en boit, cela provoque des sensations de chaleur, de réchauffement. Même si la peau du visage se réchauffe, le corps perd, en réalité, progressivement de sa chaleur. L’alcool favorise donc la déshydratation de la peau et en accélère le vieillissement : la peau devient sèche et des démangeaisons chroniques s’installent. A ceci  s’ajoutent des problèmes hépatiques. Cependant, ce constat n’est pas entièrement vrai pour le vin. celui-ci, n’est pas l’un des plus concenwine-passport-oenotourisme-vin-bon-pour-la-memoiretré en alcool, et est constitué d’une majorité de molécules d’eau. Ce qui fait que sa dilution est plus rapide que pour d’autres alcools. De plus, une étude a été menée à l’université de Wagueninge, aux Pays-Bas, par le docteur Martinette Streppel. Pour obtenir ces résultats , elle s’est basée sur l’etude Streppel, qui consistait à regarder l’evolution sur 40 ans de 1400 hommes, selon leur consommation  de vin, d’alcool et de tabac. Selon les conclusions, boire un demi-verre de vin par jour pourrait contribuer à lutter contre les effets de l’âge. Et le docteur Martinette Streppel précise que cette moitié de verre de vin qu’on boit chaque jour augmente notre espérance de vie. D’autres études ont déjà tiré des conclusions similaires : la consommation quotidienne de vin, à petite dose, contribue à combattre le vieillissement. Ainsi, des quinquagénaires qui boivent leur petite dose de vin quotidienne gagneront deux ans de plus en espérance de vie, par rapport à ceux qui n’absorbent jamais d’alcool.

Le docteur appuie ces résultats sur cette étude car elle considere qu’elle est extrement fiable, etant baseé sur une très longue periode, et sur des analyses faites sur différents types de boissons alcoolisées pour voir si on pouvait observer les mêmes effets qu’avec le vin. Dans cette optique, diverses boissons comme les spiritueux ou la bière ont été étudiées. Mais il en est finalement sorti que grâce aux polyphénols, c’est encore le vin qui produit les meilleurs effets. Ce sont en fait les polyphénols du vin qui, par leur effet antioxydant, aident à prévenir l’apparition de radicaux libres dans l’organisme, sachant que ces derniers provoquent le vieillissement des cellules.

Pour conclure, nous pouvons dire que comme souvent les effets nocifs du vin sont dus à l’éthanol présent dans le vin, donc un verre ça va, deux c’est déjà trop.

Sources: http://santeallergies.blogspot.fr/ http://dermatologuemedecineesthetique.com/ http://www.corps.dufouraubin.com/ http://santecheznous.com http://sante.journaldesfemmes.com http://www.lemonde.fr/ http://www.doctissimo.fr http://sante-guerir.notrefamille.com http://www.liver.ca/ http://www.ameli-sante.fr/ http://www.doctissimo.fr/ http://www.vulgaris-medical.com/

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